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Souvent étroitement liés au domaine du transport, les métiers de la logistique représentent plus de 1,9 millions d’emplois ce qui en fait la 5e activité économique du pays. Quelles sont les principales professions de ce secteur d’activité ? Tour d’horizon.
Poussé par le succès du e-commerce, le secteur de la logistique est en plein boom et voit émerger de nouveaux métiers. La logistique est capitale pour toute entreprise soucieuse de contribuer à la satisfaction client. Résultat ? Les débouchés sont légion et les opportunités professionnelles sont d’autant plus nombreuses que les formations diplômantes et certifiantes menant aux métiers de la logistique sont loin d’être chronophages.
S’appuyant sur des méthodes qui se veulent aussi rationnelles que possible, la logistique consiste à stocker et transporter des produits et marchandises en employant les moyens techniques, humains et financiers nécessaires pour qu’ils arrivent à bon port dans les délais impartis.
Cette gestion des flux de marchandises demande d’avoir un oeil partout afin d’éviter tout retard, et dysfonctionnement mais aussi de façon à limiter au maximum les coûts de stockage ou de production. S’il y a une qualité à avoir pour travailler dans la logistique, c’est donc bien le sens de l’organisation, même si d’autres compétences seront utiles, à commencer par la maîtrise de l’outil informatique, une bonne condition physique et le sens du travail en équipe.
Toujours très proche du secteur du transport, le domaine de la logistique offre des opportunités d’embauche dès le CAP avec la possibilité de poursuivre sa formation jusqu’au bac+5 afin de décrocher des postes aux plus larges responsabilités. Découvrez ces métiers phares de la logistique !
1. Assistant logistique
Sous la responsabilité d’un responsable logistique, l’assistant logistique peut intervenir tout au long du processus logistique. Il surveille l’état des stocks (entrées et sorties), participe au chargement et au déchargement des camions, échange régulièrement avec les transporteurs et veille au respect des règles de sécurité au sein de l’entrepôt. Toutefois, il faut savoir que ses activités logistiques peuvent sensiblement varier selon l’organisation et la taille de l’entreprise qui l’emploie. Dans tous les cas, l’assistant logistique reste un homme de terrain qui pourra aussi, de temps à autre, effectuer des tâches plus sédentaires : S.A.V, planification du planning, échanges téléphoniques avec les fournisseurs, transporteurs ou clients, etc.
Formation (bac +2 minimum conseillé) :
- BTS Transport et prestations logistique
- DUT Gestion logistique et transport
- titre professionnel « responsable logistique ».
2. Préparateur de commandes
A l’aide d’un engin de manutention (transpalette électrique, manuel ou chariot élévateur), le préparateur de commandes s’appuie sur ses bons de commande pour rassembler et conditionner (palette, carton, colis) les marchandises destinées à la livraison dans une zone précise de l’entrepôt. Vigilant et organisé, il doit toujours s’assurer de la conformité de sa préparation de commandes que cela soit au niveau de la référence ou de la quantité de produits désirés par les clients. Certaines marchandises devront faire le fruit d’une attention particulière : chaîne du froid à respecter pour les produits alimentaires, sécurité (et réglementation) supplémentaire pour les produits dangereux, emballage spécifique pour les produits fragiles, etc. Propulsé par l’engouement du e-commerce, le poste de préparateur de commandes fait partie des métiers les plus en tension du secteur du transport et de la logistique. Les propositions de CDI sont monnaie courante même si actuellement beaucoup de préparateurs de commandes sont en contrat à durée déterminée ou exercent en tant qu’intérimaires. Attention, le permis CACES peut être souhaité ou exigé selon la nature des marchandises à préparer.
Formation : le niveau CAP est en principe souvent demandé pour accéder au métier de préparateur de commande, la formation la plus courante en formation initiale étant le CAP opérateur logistique ainsi que le bac pro logistique. Parfaitement adapté aux adultes en reconversion, le titre professionnel de préparateur de commandes est une formation idéale pour apprendre le métier sur le terrain mais aussi à travers des cours théoriques. Ce type de formation professionnalisante ne dure généralement pas plus de quelques mois et se conclura à coup sûr par de multiples propositions d’embauche.
3. Yield manager
Inspiré par la technique du yield management (revenue management), le yield manager ajuste les prix d’un produit ou d’un service en se référant à la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, s’il est chargé de vendre des billets d’avion au meilleur prix, il pourra par exemple réduire le coût du billet s’il s’agit d’une destination peu prisée et si les clients réservent longtemps à l’avance. A contrario, il augmentera le prix des billets si les réservations sont nombreuses et que la demande tend à dépasser les capacités d’offre. Un yield manager peut ainsi travailler dans des domaines comme l’hôtellerie, le transport aérien ou encore la location de voitures. Capable de faire évoluer la grille tarifaire d’une prestation, d’un service ou d’un produit en temps réel, le yield manager est un fin analyste qui a le goût des chiffres et des statistiques. C’est aussi un bon pédagogue et communicant qui sait rendre compte de ses résultats dans le but de convaincre la hiérarchie que ses recommandations et décisions sont bien légitimes.
Formation : Il est recommandé de privilégier une formation dans le secteur d’activité visé (transport, tourisme, hôtellerie-restauration) pour occuper la fonction de yield manager. Le niveau bac+2 semble être le niveau d’études minimum aux yeux des recruteurs mais un bac+3 (Licence, Bachelor) permettra à un candidat d’améliorer son employabilité. Un Master sera un choix de poursuite d’études possible pour consolider ses connaissances en yield management ainsi qu’en marketing.
4. Magasinier-Cariste
Le magasinier-cariste est un pilier de la chaîne logistique et du bon approvisionnement des marchandises. Il réceptionne les produits arrivés par camion, décharge les marchandises, contrôle la conformité des produits à l’aide du bon de commande (contrôle qualitatif et quantitatif), les stocke et les prépare avant expédition. Evoluant dans les coulisses d’un magasin ou dans un entrepôt, le magasinier-cariste utilise un transpalette ou un chariot élévateur pour transporter facilement les marchandises d’un point A à un point B. Très organisé et rigoureux, le magasinier-cariste doit être polyvalent, respectueux des normes de sécurité et avoir un goût prononcé pour le travail d’équipe. Par ailleurs, le poste de magasinier-cariste demande un certain dynamisme, notamment lors des périodes de rush et des pics d’activités causés par la saisonnalité tels que les fêtes de fin d’année.
Formation : Un permis CACES (1, 3 ou 5 selon les cas) sera souvent nécessaire pour exercer cette profession qui implique la plupart du temps de devoir conduire un engin de manutention. Côté formation, les recruteurs accordent de plus en plus davantage d’importance au savoir-être qu’aux diplômes (d’autant plus que des formations internes sont souvent proposées aux candidats retenus) même si un CAP opérateur logistique ou un bac pro logistique sera évidemment apprécié par les employeurs potentiels.
5. Assistant import-export
L’assistant import-export est chargé d’appliquer les réglementations internationales en accomplissant les tâches administratives et logistiques nécessaires de façon à ce que l’importation et l’exportation des marchandises se déroulent sans encombre (ex : produits bloqués par les douanes). En raison de la spécificité de son métier, l’assistant import-export doit au moins maîtriser parfaitement une langue étrangère, l’anglais professionnel sera souvent une nécessité pour évoluer dans l’import-export mais des langues comme le chinois, l’allemand ou l’arabe peuvent aussi être de précieux atouts linguistiques selon les entreprises et les zones géographiques concernées par les activités logistiques de l’assistant import-export. Ce spécialiste de la logistique doit aussi avoir d’autres compétences en stock s’il souhaite s’épanouir dans son métier. Outre une excellente maîtrises des outils informatiques, un bon relationnel, de solides connaissances juridiques et une fibre commerciale font partie des principales qualités qui lui permettront de mener avec brio ses différentes missions et d’évoluer, pourquoi pas, vers un poste à plus hautes responsabilités dans le secteur de la logistique comme commercial import-export ou responsable logistique.
Formation : Le BTS Commerce International tout comme le DUT Gestion logistique et transport sont des formations pertinentes pour pouvoir prétendre à un poste d’assistant import-export. Il existe aussi des formations professionnelles pour adultes permettant d’apprendre le métier d’assistant(e) import-export dans des délais réduits. Dans tous les cas, le fait de privilégier une formation commerciale, à dimension internationale si possible, ne pourra qu’augmenter vos opportunités d’embauche une fois votre diplôme en poche.
6. Inventoriste
L’inventorise effectue des inventaires, le plus souvent dans des magasins de la grande distribution ou des commerces spécialisés : magasins de bricolage, de sport, prêt-à-porter, etc. Sa principale mission est donc de compter et de répertorier l’ensemble des produits d’un rayon à l’aide d’un scan et de retirer de la vente les produits détériorés ou périmés après vérification de la date de péremption. Face à l’immense quantité d’articles à comptabiliser dans certaines surfaces de vente, l’inventoriste n’est jamais seul et c’est bien souvent plusieurs dizaines d’inventoristes qui pourront s’atteler à cette tâche au sein d’une grande surface. Les inventaires se font la plupart du temps en horaires décalés, c’est-à-dire en soirée et finissent durant la nuit de façon à ce que les clients ne soient pas dérangés durant leurs courses, et réciproquement que les inventoristes ne soient pas perturbés dans leurs missions par la clientèle. Nul besoin d’être un grand mathématicien pour effectuer des inventaires, en revanche, il est important d’être réactif, méticuleux et rigoureux pour ne pas fausser un résultat (compter deux fois un même produit n’arrive pas forcément qu’aux débutants !).
Formation : Le métier d’inventoriste ne requiert pas de formation spécifique et le poste est ouvert aux étudiants, demandeurs d’emploi et intérimaires sans expérience professionnelle. La sélection s’opère généralement sur la motivation et le sérieux des candidats mais aussi parfois à l’aide d’une épreuve chronométrée de calculs mentaux.
7. Chef de rayon
Le responsable de rayon ou chef de rayon gère une partie d’un magasin tel le rayon électroménager, le rayon vins et spiritueux ou encore un espace dédié aux produits culturels. Son but est d’optimiser son rayon et sa surface de vente en vue d’accroître le chiffre d’affaires de cette dernière. Comment procède t-il pour attirer la clientèle et déclencher l’achat ? Ses moyens d’action sont nombreux et il pourra notamment s’inspirer de multiples techniques marketing dans l’objectif faire décoller ses ventes. Tout d’abord, son rayon doit toujours être bien rangé et organisé (gare aux ruptures de stock), chaque produit doit être à sa place selon un ordre logique (et donc pratique), sans jamais négliger l’aspect esthétique qui pourra également influer sur la décision d’achat du consommateur. Il peut également former et manager une équipe de vendeurs pour leur transmettre des techniques de vente en vue de transformer un simple curieux en client potentiel. Il est aussi à même de proposer des campagnes de promotion ainsi que des essais de produits spécifiques à son rayon : des dégustations de produits alimentaires à l’essai d’un nouveau jeu vidéo à fort potentiel de vente. Gardant un oeil attentif sur ses objectifs de vente, le chef de rayon est doté de solides compétences relationnelles et commerciales, les deux étant intimement liées. A noter que la profession de chef de rayon requiert également une grande disponibilité en plus d’une bonne gestion du stress.
Formation : Un bac +2 dans le domaine du commerce semble être le minimum requis pour pouvoir prétendre à un poste de responsable de rayon. Parmi les diplômes envisageables : le BTS MCO, le BTS NDRC ou encore le DUT Technico-Commercial. Ces formations pourront éventuellement être complétées par un Bachelor, une Licence dans la grande distribution, voire un passage en école de commerce.
8. Manutentionnaire
Le manutentionnaire est la personne chargée de manipuler, trier, stocker, contrôler et déplacer les marchandises dans un entrepôt, une plateforme logistique ou tout autre lieu de production. Ce métier peut recouvrir différentes réalités et un manutentionnaire peut endosser plusieurs casquettes au fil d’une même journée selon la nature de ses missions et l’organisation de son entreprise : il peut ainsi être tour à tour préparateur de commandes, inventoriste ou encore cariste. Pour mener à bien ces opérations de manutention, le manutentionnaire peut s’aider d’engins motorisés nécessitant un permis CACES mais aussi d’appareils de manutention utilisables sans formation spécifique. Côté compétences professionnelles, le manutentionnaire doit tout d’abord avoir une bonne condition physique (déplacements dans l’entrepôt, port de charges lourdes, station debout prolongée), un goût prononcé pour le travail d’équipe ainsi que des notions en informatique.
Formation : Le poste de manutentionnaire fait partie de ces métiers de la logistique qui peuvent s’apprendre directement sur le terrain, sans formation ou expérience professionnelle. L’intérim peut être une bonne porte d’entrée pour s’initier au métier. C’est également l’une des professions les plus recherchées avec de nombreux projets de recrutement dans toute la France. Loin d’être obligatoire, une formation diplômante comme le CAP Opérateur logistique et/ou un permis CACES pourra vous aider à rendre votre profil plus attractif au regard des recruteurs.
9. Agent de quai
L’agent de quai occupe une fonction assez similaire au magasinier-cariste. Evoluant dans des magasins, des entrepôts ou bien sur des quais, il réceptionne les marchandises en déchargeant les camions, stocke les produits dans une zone dédiée qui pourra varier selon la destination des produits. Il procède également au contrôle de la marchandise afin de s’assurer que la quantité et la qualité des produits soient conformes aux attentes du client. Respectueux des règles de sécurité, l’agent de quai effectue la plupart de ses manipulations à l’aide d’engins de manutention (chariot élévateur, transpalette électrique, gerbeur). C’est un métier prenant, dynamique qui requiert un bon sens de l’organisation ainsi qu’un bon esprit d’équipe. Par ailleurs, une certaine familiarité avec l’outil informatique s’avère de plus en plus indispensable pour pouvoir exercer cette profession.
Formation : Hormis le CACES, obligatoire pour pouvoir conduire certains engins de manutention, le métier d’agent de quai peut s’exercer sans diplôme ou formation. L’insertion professionnelle sera toutefois facilitée par l’obtention d’un bac pro ou d’un CAP dans le domaine de la logistique ou du transport. A l’image des autres métiers de la logistique évoqués dans cet article, un agent de quai pourra facilement évoluer durant sa carrière s’il le désire. Aussi, des postes comme chef d’équipe, chef de quai ou responsable d’un service de l’entrepôt pourront lui être confiés après plusieurs années d’expérience.
10. Responsable logistique ou supply chain manager
Le responsable logistique supervise l’ensemble de la chaine logistique d’une entreprise en s’assurant de réduire les coûts, les stocks et les délais de livraison autant que possible. L’objectif étant de développer le chiffre d’affaires de la société tout en garantissant le satisfaction client grâce à une qualité de service irréprochable. Homme d’orchestre d’une organisation logistique, le supply chain manager supervise et coordonne les flux de marchandises, trouve des axes d’amélioration pour optimiser la production (démarche d’amélioration continue), s’assure du suivi budgétaire, anime ses équipes et est en contact régulier avec ses clients et ses fournisseurs. La polyvalence du responsable logistique est donc importante comme en témoigne l’étendue des compétences requises pour devenir supply chain manager : aptitudes relationnelles, compétences managériales, réactivité, sang-froid mais aussi capacités de négociation et de persuasion pour n’en citer qu’un modeste éventail.
Formation : Un bac+2 (comme le BTS GTLA – Gestion des Transports et Logistique Associée) peut être suffisant pour exercer en tant que responsable logistique dans certains cas, notamment si le diplôme est associé à une expérience professionnelle significative dans le domaine de la logistique. Parmi les autres parcours possibles pour accéder à cette profession aux hautes responsabilités : un titre professionnel « responsable en logistique » ou bien une formation plus généraliste comme une Licence pro, un Bachelor, un diplôme d’ingénieur voire une école de commerce.
D’autres métiers du transport et de la logistique :
- logisticien
- conducteur routier de marchandises
- responsable d’entrepôt
- approvisionneur
- livreur
- affréteur
- ingénieur logistique
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